8 février 2005
Gardeur
Comme un chien son troupeau
je rassemble dans mon poème
ce qui tient aux mains
ce qui s'arrache du coeur
la première fois le divers et l'épars
et le range
dans les contours de l'habitude
les hasards d'un miroir
avec ce qu'il faut ce qu'il manque
pour que tout tienne entre le souvenir et l'oubli
de la dernière fois où je t'ai dit
- je t'aime .
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